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mercredi 26 janvier 2011

PARTICIPEZ AU SM'ART AIX EN PROVENCE


le Sm'art 
6ème Salon Méditerranéen
d’art contemporain et d’art abstrait

Du 3 au 6 Juin 2011


« CENTRE CULTUREL LA BAUME-LES-AIX» AIX EN PROVENCE
(Entre le Pont de l'Arc et La Parade à 2 km du Cours Mirabeau et de la Rotonde)

Renseignements et téléchargement
du dossier complet d'information sur :


salon.salonsmart-aix.com

Le 5ème Salon d'art contemporain et d'art abstrait est le reflet de la vitalité artistique et culturelle d'Aix-en-Provence.

Le succès des cinq premières éditions 2006 à 2010 nous prouve que la création contemporaine est en plein essor et qu'elle touche un public de plus en plus nombreux.

SALON SM'ART
salon.salonsmart-aix.com

vendredi 14 janvier 2011

La Bretagne féodale




Ce gros livre constitue une réflexion intéressante sur la Bretagne du Moyen-Age afin de mieux la connaître sous tous ses angles. L’auteur commence par indiquer quelles sont ses sources d’information, leur lacune, leurs caractéristiques et l’intérêt qu’elles présentent.

La première partie se penche sur les faiblesses de la féodalité bretonne, la politique de rénovation d’Alain Barbetorte et celle de ses successeurs avec les conflits auxquels ils furent confrontés et les alliances qu’ils nouèrent. Les pouvoirs de l’aristocratie et la mutation vers la féodalité avec l’analyse des frontières et marches de Bretagne sont analysés tout comme l’ascension des ducs de Cornouailles avec la description des règnes de chacun d’eux, l’installation des aristocrates bretons en Grande Bretagne et le bilan de leur émigration. Puis sont étudiés la soumission des bretons aux Plantagenêts et aux Capétiens ainsi que le gouvernement et la justice des ducs de Bretagne.

Pour la deuxième partie, les auteurs se penchent sur les pouvoirs de l’aristocratie avec sa diversité, les liens de vassalité, leur patrimoine et leurs niveaux culturels. Chacune des grandes chatellenies bretonnes est présentée et détaillée. Les châteaux, leur construction et fortification, leur répartition géographique, la motte et ses fonctions avec les évolutions qui s’ensuivent sont clairement analysés et prolongés par l’étude de la propriété seigneuriale et paysanne, les officiers administrateurs des biens et les différentes catégories sociales de la paysannerie.

La troisième partie s’intéresse à la réforme de l’Eglise, à la restauration et la fondation de nouveaux établissements religieux, au courant érémitique, aux ordres religieux, à la restauration des églises et aux dîmes établies par les propriétaires laïques ainsi qu’à leur organisation et à la hiérarchie instituée, à l’architecture romane et gothique.

La quatrième partie est consacrée à la ruralité : caractéristiques et classification des paroisses, création de nouveaux toponymes, profil des émigrants et leur origine, la vie dans les campagnes avec le défrichement des forêts par les paysans et les religieux, les impôts qui en découlent, utilisation des espaces boisés, bocage et agriculture, l’élevage et la pêche, les divers sortes de bâtiments d’habitation et les villages.

La dernière partie est destinée à l’étude des villes et autres agglomérations, leur développement et ses conséquences (échanges commerciaux, artisanat, voies de transport et de communication, monnaie et économie, lieux de vente), la vie des bourgeois et leur statut social. Un gros plan sur les caractéristiques des villes de Nantes et de Rennes est proposé en exemple.

Une bibliographie spécifique est disponible à la fin de chaque chapitre afin de permettre au lecteur d’aller plus loin sur un point en particulier. Des cartes géographiques, des généalogies de plusieurs dynasties et des illustrations en noir et blanc viennent enrichir le propos des auteurs.

La Bretagne féodale est ici traitée de manière approfondie ce qui permet de comprendre l’évolution de la région tant sur le plan historique, économique et culturel.

(© Chronique de Esther Brassac, novembre 2008)


Sur les pas de Saint Louis



Avant de rentrer dans le vif du sujet, les auteurs proposent une chronologie comparée (culture et société, croisades, histoire de l’Europe, histoire de la France et des Capétiens), des portraits de la famille et de l’entourage de St Louis et une généalogie de la dynastie.

Plusieurs chapitres présentent la vie de St Louis et sa politique : les jeunes années, la régence de Blanche de Castille, sa vie replacée dans le contexte historique de la France, l’art et plus particulièrement l’architecture gothique (étude de plusieurs monuments importants), sa grande piété, la fondation de la Sainte Chapelle et celle de l’Abbaye de Royaumont, ses nombreux pèlerinages. Plusieurs extraits de chroniqueurs de l’époque sont donnés à titre d’exemple et permettent de mieux illustrer le propos des auteurs.

Avec 130 photos, une bibliographie, de nombreuses adresses et sites web des offices de tourisme des villes et monuments mentionnés, cet ouvrage constitue une excellente synthèse de l’époque et du grand roi que fut Saint Louis.

© Chronique de Esther Brassac, novembre 2008



parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html

Les machines de guerre au Moyen Age



Une introduction présente un rapide résumé de l’histoire des engins de guerre de l’Antiquité jusqu’au début de la Renaissance.

Le chapitre suivant présente toutes les machines de guerre :

- à balancier : pierrière, bricole, mangonneau, trébuchet, couillard,- à ressort : arbalète à tour,- machines de siège : beffroi, bélier, trépan, tonnelon, louve,- armes individuelles : fronde, arcs, long bow, arbalète.

Les informations techniques et historiques, les avantages et inconvénients, la portée du tir, le poids des boulets, etc, sont indiquées pour chacune d’elles accompagnées de photos en couleur.

Le chapitre suivant s’intéresse, d’une part, aux ingénieurs qui ont créé ces machines et écrit des ouvrages à leur propos et, d’autre part, aux hommes qui les fabriquaient et ceux qui les mettaient en oeuvre. Une bonne description de l’usage et de la fabrication des boulets est donnée tout comme celle des bois utilisés et des outils employés.

Une petite bibliographie et un répertoire des lieux qui présentent des reconstitutions de machines de guerre complètent ce petit fascicule bien fait et clair.

Un bon moyen de découvrir et différencier ces engins du Moyen-Age.

© Chronique de Esther Brassac, novembre 2008


parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html

Sur les pas de Anne de Bretagne




Toute l’histoire de la vie de Anne de Bretagne est retracée dans cet ouvrage illustré de 220 photos.

Il débute par une carte de France qui indique les principaux lieux où Anne a séjourné et se poursuit par les chronologies comparées de sa vie, d’événements historiques et de personnalités importantes de cette période (famille et entourage). Une autre partie présente la Cour de France et l’influence que Anne eut sur elle en matière d’élégance et de bienséance.

Les 11 chapitres suivants sont consacrés à une année ou une période précise de la vie de Anne de Bretagne : son enfance, le décès de son père et la défaite des Bretons puis le début son gouvernement, ses difficultés mais aussi les grandes qualités dont elle fit preuve, son couronnement, les trahisons de l’aristocratie bretonne et leurs conséquences. Puis sont évoqués son mariage avec Charles VIII et son rôle de reine de France, la naissance de son fils Charles-Orland, ses pérégrinations à travers le pays, la préparation de la guerre en Italie et la mort de son enfant. La présentation du château d’Amboise et la mort du roi sont bien décrites, tout comme la reprise du pouvoir en Bretagne et le mariage avec Louis XII. L’auteur raconte la complicité des époux et détaille leur vie quotidienne, la naissance de leurs filles Claude et Renée, les séjours à Lyon, la description du pèlerinage du Tro Breiz que fit Anne à la fin de sa vie et son décès.

Aux informations textuelles s’ajoutent de nombreuses photos, peintures, enluminures et reconstitutions de scènes. Des encarts joliment présentés sur fond de couleur proposent des informations sur diverses anecdotes, des itinéraires à travers Nantes, des renseignements concernant l’architecture, la politique, le mobilier et les objets de l’époque, la guerre, des personnalités marquantes et plus encore.

Cet ouvrage constitue un excellent résumé de la vie de cette femme remarquable tant sur le fond que sur la forme et permet au lecteur de ne plus rien ignorer d’essentiel sur l’histoire de cette époque.

© Chronique de Esther Brassac, novembre 2008


parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html

Guillaume le Conquérant



Cet ouvrage remarquable reconstitue en 20 chapitres la vie de Guillaume le Conquérant et présente des promenades en Normandie en relation avec cette époque passionnante.

Le propos débute par la généalogie de Guillaume et par des chronologies comparées : histoire de France, de Normandie et du monde.

La vie de ses ancêtres, de Rollon jusqu’à Robert le Magnifique, son père, est d’abord retracée. Suivent l’histoire et les anecdotes de sa naissance et son enfance, sa jeunesse, les périls auxquels il fut confronté à l’âge de 20 ans avec la révolte des barons, les différents conspirateurs dont il sera encore victime (avec la présentation de chacun d’eux), la bataille qui les opposa et sa victoire finale. Le devenir des combattants est raconté tout comme le mariage de Guillaume avec Mathilde mais aussi les divers aléas de la succession de Edouard le Confesseur, le départ pour l’Angleterre, la bataille d’Hasting, la victoire et les difficultés rencontrées pour établir une paix durable. Le dernier chapitre évoque la fin de son règne et sa succession.

Des informations variées permettent de découvrir un thème particulier comme le résumé historique de la fondation de l’Abbaye aux Dames, les détails de quelques actions militaires de Guillaume, le développement de la ville de Caen et de ses environs, l’épanouissement économique de la région, l’histoire des Montgomery, une dynastie de soldats liée à la Normandie, la reconstruction de la vie religieuse grâce aux réformes du duc, son mécénat sur le plan culturel.

De nombreux encarts consacrés à des sujets spécifiques, 22 itinéraires accompagnés de cartes géographiques et d’indications de tout ce qui est susceptible d’être intéressant complètent cet ouvrage à l’iconographie particulièrement soignée. Les textes sont très précis et l’histoire se lit un peu comme un roman. A ne pas manquer !

© Chronique de Esther Brassac, novembre 2008


parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html

Les châteaux forts dans la France du Moyen Age



L’ouvrage commence par une définition de ce qu’est un château fort avant et après l’an 1000.

Le chapitre 1 est consacré aux châteaux forts de l’an 1000 jusqu’au 12ème siècle. Sont tout d’abord présentées les mottes castrales avec toutes leurs caractéristiques (matériaux employés, structures défensives, aménagement des différentes parties) puis vient une description succincte des autres demeures seigneuriales. La vie quotidienne est ensuite décrite permettant ainsi de mieux connaître les habitudes alimentaires, vestimentaires, l’espérance de vie, le mobilier et les divertissements (une page est dévolue au jeu d’échecs). Les conditions de leur édification, les pouvoirs qui s’y attachent, la façon dont se déroulent les combats et l’équipement des chevaliers sont bien explicités tout comme le déroulement des mariages, l’importance du lignage et la naissance des enfants.

Le chapitre 2 est consacré aux châteaux forts de la fin du 12ème siècle au 14ème siècle avec l’histoire de Château Gaillard, les améliorations des techniques de combat, les machines de guerre et l’équipement par rapport à l’époque précédente, les liens entre seigneurs et vassaux, la complexification des techniques de construction et les améliorations qui permettent une défense non plus passive mais active. Le confort des châteaux (eau et chauffage, éclairage naturel et artificiel, évacuation des déchets, décoration et mobilier) est ensuite analysé, sans oublier l’état et l’utilisation de la campagne environnante (forêt, jardins et garennes), le prestige qu’en retire le seigneur, la définition de la chevalerie avec ses codes et les tournois, les troubadours et l’art courtois, les armoiries et leur rôle.

Dans le chapitre 3, sont étudiés les châteaux du 15ème siècle qui fut prolifique en construction de châteaux fortifiés dont Vincennes par exemple. Les nouveaux aménagements des appartements seigneuriaux et l’augmentation du confort sont présentés. Pour terminer, la révolution de l’artillerie et son impact avec l’arrivée des canons et de la poudre noire détermine la fin de la construction des châteaux forts.

Le dernier chapitre résume le devenir des châteaux durant les siècles ultérieurs avec les destructions et les restaurations dans un certain nombre de cas.

Les cartes géographiques, les photos en couleur et les encarts apportent un supplément d’informations. Une petite bibliographie et un glossaire clôturent un ouvrage très intéressant qui permet de mieux comprendre l’évolution des châteaux durant le Moyen-Age. Un bon résumé, didactique et attrayant.

© Chronique de Esther Brassac, novembre 2008


parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html

La tapisserie au Moyen Age




Ce petit fascicule propose plusieurs thématiques consacrées à la tapisserie :

- l’intérêt et les avantages des tentures dans la vie quotidienne et leurs caractéristiques,

- les thèmes iconographiques qui en font de véritables objets de propagande dans les domaines de la religion et de la moralité,

- les sujets profanes plus légers dont l’objectif n’est pas moins important pour les familles aristocratiques car leur rôle de prestige met en valeur les demeures autant que les commanditaires eux-mêmes,

- la production et la commercialisation ainsi que les caractéristiques de la profession, la création des tapisseries avec le détail de toutes ses étapes de fabrication, l’apprentissage du métier, les conflits entre professionnels...

- les choix décoratifs à travers le Moyen-Âge.

La présentation raffinée et les photos de 42 magnifiques tapisseries permettent de découvrir très agréablement cet univers artistique des plus intéressants.

© Chronique de Esther Brassac, novembre 2008
parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html

La passion du livre au Moyen Age




Le livre dans tous ses états durant le Moyen-Age est le sujet de ce bel ouvrage qui présente de nombreuses informations sur tous les aspects du livre.

Le premier chapitre s’intéresse aux supports utilisés, à leur fabrication et leurs origines ainsi qu’à la description de tous les outils employés par les copistes. Les décors enluminés sont étudiés avec leurs différents intervenants et les lieux de créations des manuscrits. Le chapitre suivant est centré sur la valeur des livres, les bibliothèques dans toutes leurs composantes (propriétaires, sujets traités, nombre d’ouvrages, livres universitaires, collections privées ecclésiastiques et laïques). L’auteur évoque le degré d’alphabétisation et les méthodes de lecture orale et silencieuse, les thématiques appréciées par les moines et le temps de lecture qui leur était accordé, l’intérêt des livres en tant qu’outils de travail, l’accès des femmes à la lecture, et les sujets de prédilection comme les livres d’heures et autres manuscrits profanes (histoire romancée, matière de Bretagne, oeuvres de vulgarisation diverses, romans satiriques, traduction d’oeuvres antiques). La suite de l’ouvrage se penche sur les artistes qui interviennent dans la création des manuscrits et l’évolution des styles artistiques adoptés avec une présentation des enlumineurs les plus connus. Des encarts proposent des extraits d’auteurs contemporains ou anciens en rapport avec le monde du livre. Un glossaire et une bibliographie clôturent ce magnifique ouvrage à l’iconographie particulièrement riche en raison de nombreuses photos de somptueuses enluminures et de codex.

© Chronique de Esther Brassac, novembre 2008

La Normandie pendant la guerre de Cent ans




Cet ouvrage retrace toute l’histoire de la guerre de Cent Ans dans la région Normande replacée dans son contexte social et culturel.

Tout d’abord, l’auteur introduit le sujet en démontrant que cette guerre remonte au temps où Guillaume le Conquérant devint roi d’Angleterre et rival direct du roi de France. Puis, il explique les débuts proprement dits de la guerre.

La première partie du livre est consacrée à la période allant de 1350 à 1415. Les personnalités de Jean le Bon et de Charles de Navarre sont bien étudiées avec les détails concernant leurs comportements et les conflits qui opposèrent les deux hommes aggravant la situation déjà préoccupante. Le dauphin Charles, duc de Normandie et les débuts de la guerre ainsi que ses conséquences sont ensuite évoqués, tout comme sa collaboration avec Du Guesclin, les efforts de ce dernier pour combattre les bandes de routiers qui sévirent dans la région et son rôle dans la victoire à la bataille de Cocherel en 1364. La vie de Nicolas Oresme, personnage qui eut une influence sur les courants intellectuels de l’époque est analysée soigneusement. Puis l’auteur s’intéresse à la fiscalité en Normandie, à la dernière campagne de Du Guesclin et à sa mort. Durant le règne de Charles VI, les impôts revinrent en force, ce fut également le début de la révolte dénommée « La Harelle » et de celle des Maillotins. Le gouvernement des princes, la guerre civile après l’assassinat de Louis d’Orléans entre Armagnacs et Bourguignons et la reprise de la guerre avec les anglais qui eut de fâcheuses conséquences sur l’économie de la région clôturent cette section.

La deuxième partie se penche sur l’économie de la Normandie : conditions de vie de la population, salaires ruraux, relations entre paysans et seigneurs, état des terres cultivées et des forêts, économie de la société urbaine, organisation des moyens défensifs, situation des artisans et plus particulièrement des drapiers, commerce maritime et état des ports, commerce international, configuration de quelques villes telles que Rouen par exemple.La troisième partie est dévolue à la Normandie anglaise, l’histoire de la conquête et l’installation des occupants, la crise monétaire des années 1420, le gouvernement du duc de Bedford et les répercussions de cette situation conflictuelle sur la vie de la population et du clergé. Jeanne d’Arc, sa capture et son procès, les conséquences de son action et la résistance qui s’instaura pour la reconquête de la région achèvent cette section.

La quatrième partie examine la Normandie après la guerre de Cent Ans, sous Charles VII et Louis XI. Y sont étudiés la réhabilitation de Jeanne d’Arc, l’histoire du duché d’Alençon, les enjeux du Duché de Normandie et la fin de celui-ci sous Louis XI. Dans un tout autre domaine mais toujours dans le contexte de la guerre de Cent Ans, l’auteur propose une présentation de l’art gothique flamboyant qui remplaça le gothique normand et les caractéristiques de ce nouveau courant. 16 pages de photos en couleur sur papier glacé détaillent l’architecture et les vitraux normands. Le bilan de la guerre est effectué sur plusieurs plans (économique, politique, démographique, militaire), ce qui constitue un bon résumé des chapitres précédents. Des cartes, des généalogies et des photos en noir et blanc sont disséminées un peu partout dans l’ouvrage. Une bibliographie est proposée à la fin de chacun des chapitres. En annexes sont présentées une chronologie des événements, une liste des évêques de Normandie de 1330 à 1530 et une carte de la Normandie dans la France anglaise de 1417 à 1450.

Écrite dans un langage simple et accessible à tous, cette belle monographie permet de découvrir et d’approfondir l’un des aspects de la guerre de Cent Ans sans doute moins connu et pourtant tout aussi intéressant que les habituelles histoires de France généralistes traitant de cette période de l’histoire.

© Chronique de Esther Brassac, novembre 2008
parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html

L'art de la guerre au Moyen Age




Quelles étaient les spécificités de la guerre au Moyen-Âge ? Quelles machines utilisaient les combattants ? Voici un livre qui répond largement à ces questions.

Tout d’abord, l’auteur fait le point sur les machines de guerre utilisées durant l’Antiquité en démontrant leurs différences et leurs points communs avec celles du Moyen-Age. Puis, il explique comment les techniques progressèrent durant les croisades et au contact des arabes, l’impact de la guerre de Cent ans sur leur évolution et ce jusqu’aux améliorations des débuts de la Renaissance. Sont étudiés successivement les différents intervenants (chevaliers, fantassins, mercenaires et routiers) ainsi que leurs rôles respectifs, les batailles sur mer avec le feu grégeois, les armes (armes de jet, de contact, armes blanches, les armures et les différentes parties qui les composent) avec leurs atouts et leurs utilisations.

L’auteur se penche ensuite sur l’art du siège avec les forteresses, leur description et leur évolution dans le temps. Il donne des détails sur les murailles et répertorie les machines utilisées pendant les sièges avec des informations d’ordre technique telles que les divers projectiles employés ou encore la portée de tir des machines. Il présente les traités militaires écrits par les auteurs les plus connus de cette période en Occident comme en Orient. Il s’intéresse également aux artisans et servants qui utilisent les machines de guerre sans oublier les matériaux et outillages indispensables. Enfin, il achève son propos par les armes qui apparaissent à la fin du Moyen-Age telles que les canons forgés et la fabrication de la poudre. Par ailleurs, sont disséminées un peu partout dans l’ouvrage des pages thématiques comme la prise du château de Fougeray par Du Guesclin, ou encore le cheval et son armure, les trébuchets du Loch Ness et le trébuchet de Villard...

Une bibliographie permet au lecteur d’approfondir le sujet s’il le souhaite. Avec des gravures anciennes, des photos de reconstitutions et des peintures, soit plus de 180 illustrations, cet ouvrage offre une bonne vue d’ensemble de l’art de la guerre.

© Chronique de Esther Brassac, novembre 2008

parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html

La vie des femmes au Moyen Age




L’auteur introduit le lecteur dans le monde féminin au Moyen-Age par l’éducation des filles depuis leur naissance jusqu’à leur vieillesse. La deuxième section est consacrée à la beauté féminine, les soins du corps et la mode. Avec l’amour que les femmes inspirent , l’auteur montre à quel point les sentiments à leur égard étaient ambivalents. Les liens familiaux, la maternité et ses conséquences sont contés tout comme la place des femmes dans la société médiévale en fonction de leurs statuts sociaux et de leurs lieux de vie. Leurs rôles sont soigneusement étudiés tant chez les aristocrates, les bourgeois, les paysans et au sein des monastères. Cet ouvrage clarifie les réalités de la vie féminine en permettant de démystifier les légendes que l’homme moderne s’est inventé, ni aussi noire, ni aussi idéale qu’il y paraît. Illustré d’enluminures et de peintures, « La vie des femmes au Moyen-Age » constitue un bon résumé pour qui veut découvrir ce sujet toujours d’actualité.


© Chronique de Esther Brassac, avril 2009
parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html




A la table des seigneurs, des moines et des paysans du Moyen Age




Ce très bel ouvrage retrace toute l’histoire de l’alimentation au Moyen-Age, de la production jusqu’à la consommation dans l’ensemble des couches sociales représentées à cette époque.

L’auteur s’intéresse dans un premier temps aux habitudes alimentaires des personnes en fonction de leur statut social, les nourritures appréciées et celles qui étaient peu prisées. Puis, il propose des informations très intéressantes sur chacun des aliments consommés qu’ils soient cultivés ou récoltés dans la nature, produits de l’élevage ou sauvages. Il présente les festins médiévaux en détaillant leur déroulement et les codes issus des règles de bienséance. Un chapitre est entièrement consacré aux épices qui furent très employées durant cette période de l’histoire non pour cacher le goût des aliments peu frais comme on le pense souvent.

Une étude du mobilier et des ustensiles utilisés lors des repas accompagnée de détails concernant la façon de se tenir à table permet de mieux planter le décor médiéval. Enfin, l’ouvrage s’achève par la cuisine, lieu essentiel de la conception des repas. On y découvre que les recettes étaient déjà bien établies.

Eric Birlouez offre une analyse qui, si elle ne prétend pas à l’exhaustivité, permet d’avoir une très bonne vue d’ensemble de l’alimentation avec de nombreux renseignements vraiment captivants.

© Chronique de Esther Brassac, mai 2009

parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html

La musique dans la sculpture romane - Tome 2



Ce deuxième tome est divisé en sept chapitres distincts : l’enseignement de la musique religieuse, la chasse et les animaux musiciens, les jongleurs, David, l’annonce aux bergers, le Jugement, l’ambiance campanaire.

L’ouvrage est consacré à la musique sous l’angle des sculptures romanes proprement dites. L’auteur étudie ainsi le contexte religieux et culturel du Moyen Âge, la vie quotidienne, les mentalités et la symbolique, au travers de la description des sculptures dans plusieurs départements français. Il explique également quelle était l’utilisation de l’imagerie musicale et les objectifs des messages qu’elle véhicule.

Plus de 120 photos inédites en noir et blanc viennent appuyer les textes de Lionel Dieu qui convie une nouvelle fois le lecteur à l’analyse soigneuse d’un sujet peu traité, permettant ainsi de découvrir et de comprendre certains aspects méconnus de cette période de l’histoire médiévale.

Tout aussi captivant que le premier volume, ce tome 2 en est le complément indispensable.

© Chronique de Esther Brassac, septembre 2009

parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html

La musique dans la sculpture romane



La première partie de l’ouvrage est dévolue à l’histoire de la musique depuis ses origines avec l’Eglise primitive jusqu’au 11ème siècle, et replacée dans son contexte politique et religieux. La deuxième partie présente une excellente étude des instruments à vent, cordes et percussions accompagnée de nombreuses informations (structure précise des instruments, fonctions et usages, sculptures les présentant, dénominations, matériaux employés, qualités musicales, datations, variantes et évolution). Plus de 120 illustrations inédites en noir et blanc (photos de sculptures romanes, dessins et schémas, reconstitutions d’instruments de musique) complètent le propos.

Cette analyse passionnante permet d’avoir une vue claire et précise des instruments de musique à l’époque romane. Elle intéressera autant les lecteurs amateurs de musique et d’histoire médiévale que ceux qui participent à des reconstitutions historiques.

Lionel Dieu, considéré comme le meilleur spécialiste de l’analyse des programmes iconographiques concernant la musique dans la sculpture romane, offre dans ce premier tome le fruit d’un patient travail de recherche d’une grande qualité informative.
 
© Chronique de Esther Brassac, septembre 2009,


Les jeux au Moyen Age




L’ouvrage est divisé en plusieurs sections thématiques : jeux des enfants, de société, jeux d’exercice, le jeu et la guerre, les jeux de plateaux, les échecs, les cartes et dés, l’interdiction des jeux d’argent.

A l’intérieur de ces sections, le lecteur pourra découvrir la description de plus de 35 jeux pratiqués durant le Moyen Âge mais dont l’origine remonte souvent à l’Antiquité.

Nombre d’entre eux sont accompagnés des règles précises avec leurs éventuelles variantes, ce qui permet d’y jouer concrètement.

Près de 46 illustrations en noir et blanc apportent un complément d’informations. Une petite bibliographie permet d’aller plus loin.

Ce petit ouvrage très synthétique offre une vision qui ne prétend certes pas à l’exhaustivité mais dont l’objectif est de donner des renseignements d’ordre pratique, exposés avec clarté et simplicité. Il est idéal, particulièrement pour les personnes qui participent à des reconstitutions car il permet de fabriquer les jeux grâce aux plans proposés.


© Chronique de Esther Brassac, septembre 2009,
parue sur http://www.art-estherbrassac.com/boutique/sommaire-livres.html 

jeudi 6 janvier 2011

Atelier de broderie

Voici une mise à jour des informations concernant les dates des ateliers de broderie Zardosi :


Nous avons eu une belle surprise pour débuter l'année 2011, nous partons en Inde au mois de Février. L'atelier sera fermé pendant notre absence.

Cela oblige de revoir les dates pour les ateliers spéciaux. Veuillez trouver les nouvelles dates ci-dessous :

Sindhi de Kathiawar

Étape 1: Pose des miroirs (sheesha)
Dimanche le 2 janvier 2011 de 10h à 13h, Ou
Samedi le 8 janvier 2011 de 10h à 13h, Ou
Samedi le 15 janvier 2011 de 10h à 13h.
Le tarif est de 75 euros, matériel fourni pendant l'atelier.

Étape 2 suite: Broderie de Kathiawar
Jeudi le 6 janvier de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00, Ou
Dimanche le 16  janvier 2011 de 14h30 à 18h30, Ou
Samedi le 22 janvier 2011 de 10h à 14h00.
Le tarif est de 85 euros, matériel fourni pendant l'atelier

Chikankari of Uttar Pradesh
Dimanche le 23 Janvier 2011 de 10h à 12h30 et de 13h30 à 16h00, OuDimanche le 6 Février 2011 de 10h à 12h30 et de 13h30 à 16h00
Le tarif est de 85 euros, matériel fourni pendant l'atelier
Kantha de Bengal
Dimanche le 30 Janvier 2011 de 10h30 à 13h00 et de 14h30 à 16h30.
Le tarif est de 85 euros, matériel fourni pendant l'atelier

Vous pouvez confirmer votre présence par mail ou par téléphone.
Cordialement
Shikha Chireux
Atelier Zardosi
13 bis rue Henri Monnier
75009 Paris
Tel: 01 71 60 31 49